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( >96 ) 3°. .Que J’hypotlièse à l’aide de laquelle Piazzi a cherché à expliquer les différences qu’on trouve entre l'obliquité de l’écliptique déduite des observations faites aux deux solstices, est totalement contraire aux expériences, puisqu’elle revient à supposer que la lumière solaire ne se réfracte pas comme celle des étoiles ; 4°. Enfin, que le pouvoir réfringent de l’air que nous avons déduit, M. Biot et moi, de l’observation d’un objet terrestre, doit être absolument égal à celui qu’on aurait trouvé si, dans nos expériences, il avait été possible de viser à une étoile. Il était d’autant plus important de faire disparaître le doute qu’on aurait pu élever à cet égard, que ce pouvoir réfringent est, comme 011 sait, l’élément principal de la Table des réfractions. ACIDE CAMPHOMÉTIIYLIQUE ; Par M. A. LOIR. J’ai suivi , pour obtenir l’acide campliométhylique, dont l’existence n’était pas encore connue, le procédé indiqué par M. Malaguti pour préparer l’acide camphovinique, en substituant seulement l’alcool méthylique h l’alcool du vin. Cet acide se présente, tantôt sous la forme d’aiguilles longues de plusieurs centimètres rayonnant autour d’un centre, tantôt sous celle de petites lames hexagonales ou quadrilatères. Mis en dissolution dans l’éther, il donne, par une évaporation très-lente, des cristaux isolés assez gros, très-nets, dont la forme est un prisme droit à base rhombe; les faces latérales formaut l’angle aigu sont modifiées tan-gentiellement, chaque arête des sommets est modifiée par une facette. Les lames quadrilatères qui se déposent par une évaporation rapide de la solution éthérée, en sont une modification liémiédrique. A chaque extrémité, deux des fa- |