Arago. Mémoire sur la vitesse de la lumière //Comptes Rendus, 36 (1853): 38-49 (10 dec. 1810)

Arago. Mémoire sur la vitesse de la lumière //Comptes Rendus, 36 (1853): 38-49 (10 dec. 1810)

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croisés, car les observations peuvent se faire alors avec beaucoup de précision, quelle que soit la grandeur de l’angle réfringent. J’attendrai donc, pour communiquer à la Classe les expériences que j’ai faites sous ce rapport, que le temps m’ait permis d’ajouter les résultats de cette méthode'à ceux que j’ai déjà obtenus à l’aide des prismes achromatiques ; je me contenterai de remarquer, pour le moment, que je puis tirer de ce qui précède plusieurs conséquences astronomiques assez importantes.

On voit : i°. Que les aberrations de tous les corps célestes, soit qu’ils nous envoient une lumière propre ou une lumière réfléchie, doivent se calculer avec la même constante, sans qu’il y ait, à cet égard, la plus légère différence, ainsi que je l’avais déduit de mes premières expériences ;

20. Que les phénomènes qu’on a expliqués par une inégalité dans la vitesse de la lumière, tels que l’apparence des étoiles sur le disque de la Lune quelques secondes avant l’instant de l’immersion, les déplacements dans les petites étoiles qui sont très-voisines des grandes, etc., ne peuvent dépendre de cette cause -,

3°. Que l’hypothèse à l’aide de laquelle Piazzi a cherché à expliquer les différences qu’on trouve entre l’obliquité del’écliptique déduite des observations faites aux deux solstices, est totalement contraire aux expériences, puisqu’elle revient à supposer que la lumière solaire ne se réfracte pas comme celle des étoiles ;

4°. Enfin, que le pouvoir réfringent de l’air que nous avons déduit, M. Biot et moi, de l’observation d’un objet terrestre, doit être absolument égal à celui qu’on aurait trouvé si, dans nos expériences, il avait été possible de viser à une étoile. Il était d’autant plus important de faire disparaître le doute qu’on aurait pu élever à cet égard, que ce pouvoir réfringent est, comme on sait, l’élément principal de la Table des réfractions.

astronomie. — Mémoire sur les déclinaisons absolues des étoiles fondamentales, observées à l’aide du cercle mural de Gambej; par M. Laügier.

Première partie. — Détermination de la latitude.

« Nous avons entrepris, mon confrère M. Mauvais et moi, de déterminer les positions absolues des étoiles que les astronomes appellent fondamentales, et dont les positions apparentes se trouvent calculées de dix jours en dix jours dans la Connaissance des Temps, dans le Nautical almanac. et dans les Ephémérides de Berlin. Nous avons commencé par l’observation des déclinaisons. Afin de rendre nos déterminations tout à fait indépen-

 


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